• Marie-Laurence Moros, secrétaire régionale de la FSU

     

    •    Importance de lutter contre les inégalités sociales à l'école.
    •    Relance de la démocratisation du 2nd degré et de l’enseignement supérieur.
    •    Urgence de stopper l’hémorragie de postes.
    •    Urgence de la programmation de recrutements de personnels, pas seulement des enseignants afin de faire fonctionner les équipes pluri professionnelles, dont le besoin est d’autant plus important que s’approfondit la crise. .
    •    Indispensable de relancer le débat sur les objectifs, mais en respectant le service public laïque national, avec personnels fonctionnaires d'état.
    •    Importance de la carte scolaire qui permette une véritable mixité sociale.
    •    Les nouveaux dogmes libéraux appliqués à l'école font des dégâts considérables. La FSU combat la compétition, le mérite, la culpabilisation des familles renvoyées à leurs difficultés.
    •    On ne peut se contenter d’un socle commun pour les uns quand les autres aurait droit à une formation d’élite.
    •    Conviction que l’école doit être pensée pour ceux qui en sont les plus éloignés.
    •    Engagement de l’organisation syndicale à mener toute une génération à une formation de qualité en s’appuyant sur les trois voies du lycée.


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  • Ghislaine Morant,  GFEN

     

    Elle rappelle le slogan de GFEN « Tous capables » et dénonce le gâchis énorme, et depuis longtemps, de capacités humaines auxquelles il n’est pas fait appel. Comment accepter de se contenter du socle commun, quand il s’agirait de faire culture commune pour faire société ensemble ?
    Elle a apprécie la proposition de Paul Bron de recherches/expérimentations croisées impliquant tous les acteurs. Il faut faire confiance à l’intelligence collective et considérer qu’élèves comme enseignants peuvent être chercheurs et créateurs dans leur classe. Il est indispensable de reconstruire la formation des enseignants, mais pas en reproduisant ce qui se faisait : il faut donner aux étudiants de vrais objets de travail et de recherche.
    L’école ne doit pas rester refermée sur elle-même. L’école a besoin d’effervescence, d’innovation, de lien avec les mouvements d’éducation populaire, de confiance en ses acteurs, pour construire une société plus humaine, une société solidaire.


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  • Catherine Di Leo,  parent d'élève à  l’école Jean Racine

     

    Face aux problèmes que leurs enfants rencontrent, les parents des quartiers populaires en sont venus à se poser la question de savoir si leurs enfants avaient les mêmes chances que les autres.
    Le parents veulent que leurs enfants soient heureux à l’école pour apprendre : or on en est loin dès la maternelle, en primaire, au collège, en Lycée. Que donner aux enfants pour qu'ils soient heureux d'être là ? Les parents mesurent les problèmes : les moyens insuffisants, le manque de formation, les enseignants déstabilisés quand ils arrivent dans un quartier populaire.
    Elle conclut de l’urgence que les parents et les enseignants travaillent ensemble.


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