• Interpellation des partis politiques : Noël Margerit PS

    Interpellation des partis politiques : Noël Margerit PS

    1ère intervention : Réponses aux questions du Collectif

    Mettre un coup d’arrêt aux réformes/mesures d’urgence

    ► Oui, il faut revenir sur la politique de casse du système éducatif, la mise en concurrence des établissements, la carte scolaire…
    ► Le PS a un projet avec 9 séries de mesures sur l’éducation et un candidat qui, lors de son discours aux jeunes socialistes à Strasbourg a avancé 5 priorités auxquelles nous en ajouterons une.
    ► Le candidat désigné par les primaires  propose de faire voter rapidement une loi-programme qui fixe des objectifs concernant l’école dans son ensemble et  tous les ordres d’enseignement dans le cadre du service public d’éducation. Nous ajoutons que la formation du jeune doit inclure la formation aux choix de son parcours. La fonction orientation est en effet déterminante dans le projet éducatif  pour que chaque jeune puisse apprendre à s’orienter tout au long de la vie.
    ► Le PS propose de
    •    rétablir la formation des enseignants
    •    accueillir très tôt les enfants en maternelle, une condition de la réduction des inégalités. Importance d’une politique de la petite enfance.
    •    A l’école élémentaire, mettre réellement en œuvre l’organisation des cycles de la loi d’orientation de 89.
    •    Revenir sur l’absence ou l’inconstance des politiques d’éducation prioritaire. Lutter contre le décrochage. L’objectif est qu’aucun jeune ne sorte sans diplôme.
    ► Concernant le socle commun, le PS met l’accent sur l’acquisition de connaissances et de compétences qui permettent à chaque jeune à l’issue de sa scolarité en collège, de réussir sa formation en lycée dans l’une des voies existantes, générale, technologique, professionnelle (à temps plein ou en apprentissage).
    ► Le PS a aussi des ambitions sur les questions suivantes : les rythmes scolaires, la pédagogie, et le métier d’enseignant, pour que la qualité de l’enseignement s’améliore via la qualité de la formation initiale et continue.


    2ème  intervention : réponses aux questions de la salle


    ► L’école ne doit pas uniquement se préoccuper des savoirs  (réaction à l’intervention de Paul Bron). Au-delà des savoirs, il faut  faire leur place aux savoir-faire et savoir être. C’est le débat nécessaire à poursuivre sur le socle commun. Comment faire pour que l’école permette l’accès à la citoyenneté et à l’autonomie ? On voit ici  toute l’importance d’aider le jeune à s’orienter, Il faut s’y prendre très tôt, tout au long de la scolarité en organisant les actions en partenariat avec les collectivités territoriales concernées: il faut  inventer et innover  pour que les jeunes accèdent à l’autonomie autrement que par les seuls savoirs. Cette école est à construire : depuis la loi d’orientation de 89 on n’a pas réussi à le faire. Il est important de prendre du temps pour analyser, mettre en œuvre, évaluer, construire ensemble.


    3ème intervention : Réponses aux questions du Collectif


    Construire un projet de transformation du système éducatif et de formation
    ► Si on veut un service public d’éducation, il faut que l’état exerce ses responsabilités régaliennes au niveau des programmes, des diplômes, des personnels et ceci pour tous les ordres d’enseignement. Pour l’égalité, il faut que les conditions soient remplies pour une égale qualité partout, y compris dans les formations par apprentissage.
    ► L’Etat doit garder des compétences sur tous les ordres d’enseignement, mais travailler avec toutes les collectivités territoriales concernées (de l’école élémentaire à la formation professionnelle). La mise en œuvre appelle le partage des compétences qui répond aux besoins de démocratisation.
    ► Concernant l’obligation scolaire, le projet socialiste prévoit de  rendre l’école obligatoire dès  3 ans.
    ► Il demande de ne pas rendre  l’école responsable de tous les maux, car les critiques répétées contribuent à alimenter la défiance vis-à-vis du service public d’éducation. Il ne faut pas oublier que les racines du mal ne sont pas qu’à l’école.
    ► Concernant le débat socle commun/culture commune, ce qui est essentiel, c’est que l’école ne s’occupe pas uniquement des disciplines scolaires, mais qu’elle forme des citoyens, qu’elle apprenne aux élèves à vivre avec les autres et à être responsables. Une tête bien pleine (avec des maths…)  ne suffit pas pour aider un jeune à choisir son avenir et à devenir un adulte responsable. C’est le sens de ce que l’on met sous le terme de socle commun quel que soit le terme employé (socle commun ou culture commune…).


    4ème intervention : réponses au questions de la salle

    ► Il va dans le sens de Marie-France Vieux-Marcaud pour dénoncer le désengagement de l’état et certains transferts de compétences vers les collectivités territoriales. L’Acte III de décentralisation n’est pas complètement défini dans le projet socialiste,  il y a débat. Il lui semble que le transfert total concernant l’orientation et la formation professionnelle, comme parait le proposer l’ARF n’est pas le plus souhaitable.
    ► Il y a contradiction entre les objectifs affichés dans la Loi d’orientation de 2005 (100% jeunes qualifiés, 80% au bac, 50% à l’Université…) et les conditions de leur réalisation avec la politique « de casse » mise en œuvre par le gouvernement.
    ► Les enfants sont-ils tous éducables ? Ce qui est sûr c’est qu’ils doivent tous être éduqués dans le système public dont il faut préserver les moyens afin d’éviter le recours à l’extérieur.


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